« Réjouissez-vous » :

Laetare, un dimanche de Carême en rose

Réjouissez-vous ! Le quatrième dimanche du Carême, cette année le 10 mars 2024, est dit de Laetare. Il invite déjà à entrevoir la joie de la résurrection du Christ à Pâques.

Que signifie Lætare ?

Lætare signifie « Réjouissez-vous ». C’est le premier mot du chant d’entrée du 4ème  dimanche de carême qui reprend un passage du prophète Isaïe (Isaïe 66,10-11). 

Mais de quoi ou pourquoi devons-nous nous réjouir ?

Se réjouir parce que déjà perce la joie pascale, la joie de la Résurrection. Ce dimanche est une pause au milieu de notre marche vers Pâques. Paradoxalement, tout en nous rapprochant de la Passion de Jésus et de la croix, signe de notre Rédemption, la liturgie de ce dimanche nous rappelle que la source de notre salut est un motif de joie pour les chrétiens.

(Source : CEF Église catholique en France)

Laetare n’est pas utilisé n’importe quand et n’importe comment

Comme au dimanche de Gaudete au milieu de l’Avent, l’Église fait une pause dans la pénitence quadragésimale, au quatrième dimanche de carême (soit à la mi-carême) appelé le dimanche de « Laetare », pour mieux se hâter vers les joies pascales. 

En vue de mieux le signifier, on peut porter en ce jour des ornements roses, mettre des fleurs dans le sanctuaire, jouer de l’orgue.

(Source : Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Éditions CLD)

En effet, le carême exige la sobriété des autels (pas de fleurs). Orgue et cloches restent silencieux pour associer les églises à la pénitence des fidèles. 

Ce dimanche-là, pourtant, tout est de nouveau permis le temps d’une messe, pour laisser entrevoir aux fidèles la joie du Christ prochainement ressuscité

Le rose des ornements liturgiques et de l’aube du prêtre marque l’adoucissement de la pénitence (violet) par la joie de la fête à venir (blanc). 

L’association de ces deux couleurs rappelle toutefois que la réjouissance est temporaire et que le carême n’est pas clos. D’ailleurs, on ne chante pas d’Alleluia ce jour-là car c’est un cri de joie que l’on se réserve pour la résurrection du Sauveur.

(Source : Aleteïa)

Lectures et commentaire du 4ème dimanche de carême, Année B