Organiser des funérailles
Texte méditatif
Si vous m’aimez ne pleurez plus !
Oh ! si vous pouviez seulement connaître le don du Seigneur et l’immense mystère des cieux !
Si vous pouviez seulement entendre les anges et me voir heureux parmi eux !
Si vos yeux pouvaient contempler l’enchantement des horizons sans limites, l’étendue lumineuse de toutes les choses éternelles, les nouveaux sentiers que mes pas suivent maintenant !
Si pendant un instant, vous pouviez, comme moi, contempler la beauté devant laquelle toute autre beauté pâlit!
Comment peut-il se faire que, vous qui m’avez connu, qui m’avez aimé dans le monde enténébré, puissiez croire que vous ne me reverrez plus, que vous ne continuerez pas à m’aimer dans la terre des lumières inaltérables ?
Croyez-moi ! Quand la mort viendra briser les liens qui vous retiennent, comme elle est venue me délivrer de ceux qui m’enchaînaient, et, quand un jour, connu seulement du Seigneur, et qu’il a déjà fixé, votre âme s’envolera au ciel où la mienne l’a précédée en ce jour, vous trouverez celui qui vous a aimés et qui vous aime encore. Vous retrouverez son coeur, vous retrouverez sa tendresse.
Séchez vos larmes puisque vous m’aimez, et ne pleurez plus !
Saint Augustin (Extrait des Confessions)
Texte méditatif
Si vous m’aimez ne pleurez plus !
Oh ! si vous pouviez seulement connaître le don du Seigneur et l’immense mystère des cieux !
Si vous pouviez seulement entendre les anges et me voir heureux parmi eux !
Si vos yeux pouvaient contempler l’enchantement des horizons sans limites, l’étendue lumineuse de toutes les choses éternelles, les nouveaux sentiers que mes pas suivent maintenant !
Si pendant un instant, vous pouviez, comme moi, contempler la beauté devant laquelle toute autre beauté pâlit!
Comment peut-il se faire que, vous qui m’avez connu, qui m’avez aimé dans le monde enténébré, puissiez croire que vous ne me reverrez plus, que vous ne continuerez pas à m’aimer dans la terre des lumières inaltérables ?
Croyez-moi ! Quand la mort viendra briser les liens qui vous retiennent, comme elle est venue me délivrer de ceux qui m’enchaînaient, et, quand un jour, connu seulement du Seigneur, et qu’il a déjà fixé, votre âme s’envolera au ciel où la mienne l’a précédée en ce jour, vous trouverez celui qui vous a aimés et qui vous aime encore. Vous retrouverez son coeur, vous retrouverez sa tendresse.
Séchez vos larmes puisque vous m’aimez, et ne pleurez plus !
Saint Augustin (Extrait des Confessions)
DIRE À-DIEU
La célébration chrétienne des funérailles permet à la famille et aux proches d’accompagner le défunt pour la fin de son pèlerinage terrestre et de vivre le passage de la mort à la vie éternelle.
« Le Christ est ressuscité d’entre les morts, pour être parmi les morts le premier ressuscité. »
1ère lettre de Saint Paul aux Corinthiens (1Co15, 20)
Vous venez de perdre un proche ? L’Église est là pour vous accompagner sur ce chemin de deuil, et dans l’organisation de la célébration de ses funérailles.
La liturgie des funérailles a pour but de recommander à Dieu les défunts et d’annoncer l’espérance chrétienne.
Par la célébration des funérailles et les divers rites qui accompagnent la mort, l’Église porte dans sa prière l’un de ses enfants qui vient d’achever le cours de sa vie terrestre. L’Église qui, comme mère, a porté dans les sacrements le chrétien durant son pèlerinage terrestre, l’accompagne au terme de son cheminement pour le remettre entre les mains du Père. Elle demande au Père des miséricordes de l’accueillir dans sa maison aux nombreuses demeures (cf. Jn 14, 2).
La communauté chrétienne a le souci de se faire proche des personnes touchées par le deuil. Elle les accueille avec grande attention et essaie de leur apporter, autant qu’il est possible, un soutien humain et spirituel dans l’épreuve qu’elles traversent.
L’Église accompagne pas à pas la famille dans la séparation et rend ainsi plus humain le drame de la mort. Le rite ne supprime pas la perte, il permet de la vivre pleinement.
L’originalité de la célébration chrétienne réside dans le fait qu’elle nous rappelle le baptême. Le chrétien, enfant de Dieu depuis son baptême, a déjà été plongé dans la mort et est déjà ressuscité. Nous manifestons l’espérance que le défunt vive éternellement auprès du Seigneur.
Vers qui se tourner lorsqu’on perd un proche ?
Avant de contacter le bureau paroissial pour fixer le jour et l’heure de la célébration, il est recommandé de contacter les Pompes Funèbres.
Le bureau paroissial vous accueille :
- aux heures d’ouverture des bureaux (le matin : mardi, mercredi, vendredi et samedi)
- et sur appel téléphonique les jours de fermeture des bureaux au public (lundi et jeudi matin).
Ensuite, la célébration se prépare avec la personne qui officiera. Ce peut être un prêtre, un diacre, ou un laïc. Le laïc a reçu une formation et une mission pour cela.
Les familles peuvent choisir des textes, des chants, éventuellement des musiques selon les circonstances.
Si elles désirent lire un hommage au défunt, le texte de l’hommage, limité idéalement à une page, devra être communiqué au préalable au bureau paroissial pour visa du Curé.
Familles, si vous êtes démunies pour prier auprès de votre défunt (à domicile, à la chambre funéraire, lors de la fermeture du cercueil, au cimetière…,), n’hésitez pas à en parler lors de l’accueil au bureau paroissial.
Comment cela se passe t-il ?
Les obsèques à l’église se déroulent en 2 temps :
- célébration des funérailles à l’église
- à une autre date suivant les funérailles, messe dite « de funérailles » célébrée à l’intention du défunt, pour que la communauté paroissiale puisse s’associer à la prière de la famille.
L’Eucharistie que l’on appelle « messe », où l’on peut recevoir, si on le désire, le corps du Christ lors de la communion, est le moment où le prêtre est toujours présent, pour saluer la famille en deuil et prier de manière particulière pour la personne décédée. La famille et la communauté paroissiale peuvent alors être unies de manière spéciale lors de cette messe et communier au corps ressuscité du Seigneur qui vient donner à ceux qui sont dans l’épreuve Sa force pour repartir dans l’espérance.