À Noël, les chrétiens du monde entier célèbrent la naissance de Jésus, Fils de Dieu. La Nativité de
Jésus-Christ a eu lieu il y a plus de 2000 ans à Bethléem. Le récit de la naissance de Jésus est relaté dans
l’Évangile selon St Luc (2,1-14).
La date de la Nativité du Christ a été fixée au 25 décembre au IVe siècle, afin de christianiser une fête
solaire païenne qui se célébrait au solstice d’hiver. Car c’est à ce moment de l’année que l’on célébrait
depuis longtemps dans l’empire romain la renaissance du soleil, avec les jours qui recommencent à
grandir. Noël affirmait que, pour les chrétiens, Jésus était le « Soleil de justice » qui brillerait pour les
nations, annoncé par les prophètes (Malachie 3, 20).
A Noël, le Fils de Dieu se fait homme, Dieu incarné !
Noël, ce n’est pas un anniversaire, mais une Bonne Nouvelle !
Pour les chrétiens, la fête de Noël (du latin natalis, « naissance », « nativité ») célèbre la naissance de Jésus, reconnu dans la foi comme Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes. (Luc 2, 1-20).
Mais les croyants ne fêtent pas seulement l’anniversaire de la naissance de Jésus.
La naissance de Jésus nous révèle un mystère merveilleux, quelque chose d’essentiel pour la foi chrétienne : l’Incarnation (du latin in, « dans », et caro, « chair ») du Verbe divin pour la rédemption de l’humanité. Dieu s’est fait homme et est venu au milieu de nous. Il a partagé en tout, la condition humaine, à l’exception du péché.
- « Au commencement était le Verbe… » (Prologue de Jean, Jn 1, 1)
Le « Verbe » ou « Logos » ou « Parole », désigne le Christ
- Le Verbe est la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. (Jn 1, 9)
Jésus-Christ, Fils, en assumant notre humanité, est celui qui nous éclaire et nous attire à Dieu.
- « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous … » (Jn 1, 14)
Le Fils de Dieu a pris une nature humaine pour réaliser notre salut par elle. Ainsi, en Jésus- Christ, se trouve unies la nature humaine et la nature divine : il est simultanément « vrai homme et vrai Dieu ».
Le Credo -autrement appelé « Je crois en Dieu », résume ainsi cet événement : « Pour nous les hommes et pour notre salut, Il descendit du ciel. Par l’Esprit Saint, Il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme ».
Par Jésus, Dieu se rend visible, audible et compréhensible.
Les chrétiens fêtent ainsi Dieu qui se donne, aujourd’hui encore, à tous les hommes. Dieu « s’incarne » en l’homme, il prend cette condition d’homme par amour pour lui. Dieu parle d’amour aux hommes, en entrant dans leur histoire humaine.
Jésus est né dans une crèche, signe d’humilité. Il s’installe au milieu des plus pauvres.
« Voici la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie en hébreu « Dieu avec nous » (Mt 1,23).
La venue du Messie, annoncée par les prophètes, était attendue. Cependant, loin d’imaginer un petit enfant couché dans la paille d’une mangeoire d’animaux (la crèche), né dans les courants d’air d’une nuit froide, plus pauvre que les plus pauvres, le peuple attendait un roi tout-puissant.
Dieu s’est fait homme, non sous les traits d’un prince, mais sous ceux d’un nouveau-né venu au monde dans une étable : « Elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. » (Luc 2, 7)
Autrement dit, il est venu au monde comme un être faible et dépendant, né pauvre parmi les pauvres qu’étaient les bergers. Il est faible et sans défense.
« Rien de merveilleux, rien d’extraordinaire, rien d’éclatant n’est donné comme signe aux bergers, commentait le pape Benoit XVI. Ils verront seulement un enfant entouré de langes qui, comme tous les enfants, a besoin de soins maternels ; un enfant qui est né dans une étable et qui, de ce fait, est couché non pas dans un berceau, mais dans une mangeoire. Le signe de Dieu est l’enfant, avec son besoin d’aide et sa pauvreté ».
« Il s’est fait petit pour nous libérer de cette prétention humaine de grandeur qui jaillit de l’orgueil ; il s’est incarné librement pour nous rendre véritablement libres, libres de l’aimer » (Benoit XVI)
La naissance de Jésus dans une crèche manifeste l’humilité de Dieu : le Roi des rois prend place parmi les petits de notre monde.
Le nom de Jésus
Avec tout le peuple juif, Marie attend la venue d’un Messie, un envoyé de Dieu. À l’Annonciation, l’ange Gabriel vient demander à Marie d’être la mère du Fils de Dieu. Avec foi et confiance, Marie répond Oui. Sous l’action de l’Esprit Saint, Marie devient mère de Jésus… « Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus » (Lc 1,31). Jésus veut dire en hébreu : “Dieu sauve” (Mt 1, 21). C’est l’Ange Gabriel qui donne le prénom de Jésus, exprimant à la fois son identité et sa mission ». (CEC 430) – Il est le nom divin qui seul apporte le Salut et il peut désormais être invoqué de tous car il s’est uni à tous les hommes par l’Incarnation de telle sorte qu’il n’y pas sous le ciel d’autre nom donné aux hommes par lequel nous puissions être sauvés » (Actes 4,12). (CEC 432).
L’origine de Jésus
Jésus est de la lignée de David (Mt 1, 1-5), comme Joseph (Mt 1, 5) qui lui donne son identité sociale en lui donnant le nom que l’ange lui avait prescrit (Mt 1, 25).
Il est né de Dieu (Mt 1,20).
Il est celui annoncé par les prophètes (Isaïe 9, 5)
Jésus est né à Bethléem (signifie : maison du Pain) en Judée à l’époque de l’empereur César Auguste
Il est l’agneau de Dieu (Jean 1, 36).
Jésus est le Christ. Il devient le propre nom de Jésus parce qu’il remplit parfaitement la mission divine que ce mot signifie.
IL EST NÉ, LE DIVIN ENFANT,
JOUR DE FÊTE AUJOURD’HUI SUR TERRE ;
IL EST NÉ, LE DIVIN ENFANT,
CHANTONS TOUS SON AVÈNEMENT.