Visite guidée de notre église
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Vivre la visite d’une église comme un itinéraire spirituel.
Chaque étape, chaque lieu, a une dimension symbolique.
À commencer par les portes de l’église qui constituent l’invitation visible que Dieu adresse à tout humain à s’installer en sa présence.
Entrer dans l’église, c’est donc aussi laisser le Seigneur entrer en soi. « De même que tu entres dans cette église, Dieu veut entrer dans ton âme », dit saint Césaire, évêque d’Arles au VIe siècle. L’entrée dans l’église renvoie aussi à l’entrée dans la vie chrétienne.
Pour y accéder, il faut gravir des marches – le parvis – qui permet déjà de s’élever.
Sur le vitrail à l’entrée, Jésus nous accueille.
Nous passons la porte centrale et accédons au narthex qui constitue un espace de transition entre l’intérieur et l’extérieur. On entre dans un espace sacré. Ici, on fait la génuflexion qui est un geste d’humilité (on s’agenouille devant le Seigneur – genou droit fléchi, on fait le signe de
croix)
Les bénitiers invitent d’ailleurs le chrétien à prendre le temps de tracer un signe de croix, et ainsi de se souvenir de sa condition de baptisé.
Commençons la visite ...
Nous avons franchi le seuil de l’église et nous voilà dans le narthex.
Le narthex est surmonté de la tribune (où se trouve l’orgue) et du clocher qui compte 5 cloches : chaque cloche a 2 parrains et porte un nom : Maria-Paula, Rose-Aimée, Joseph-Charlotte, Louise-Léonie et Ange Céleste.
Vient ensuite la nef (du latin navis qui signifie vaisseau), espace le plus vaste, lieu de rassemblement des fidèles. Elle invite symboliquement à marcher vers l’Orient, le Soleil levant, à passer des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie, à accomplir un déplacement intérieur.
Elle est composée d’une très large allée appelée nef centrale qui mène au chœur ou sanctuaire ou se trouve l’autel et de deux nefs latérales.
La nef est traversée par le transept qui la coupe à angle droit et forme comme 2 bras qui se terminent par l’autel de la Vierge à gauche et l’autel de saint Joseph à droite.
La nef et le transept forment une croix. C’est la croix latine.
Avant le chœur, la croisée du transept, point de croisement entre la nef principale et le transept, est le lieu précis où sont célébrés les temps forts de l’existence de tout baptisé : baptême, communion, mariage.
Dans la nef, les vitraux représentent des scènes de la vie de Jésus. Découvrons ensemble sa vie, de sa naissance à son ascension.
Sur les vitraux la tête de Jésus est entourée d’une auréole surmontée d’une croix rouge.
- Naissance de Jésus
- Les mages qui sont les donateurs : Raphaël Désir (architecte), Jules Rosamond (transporteur) et Emmanuel Quitman (1 er adjoint du maire Fernand Guilon) ainsi que les races : noire, blanche, indienne
- Jésus accueille les enfants
- La Sainte Cène et la multiplication des pains
- La passion : arrestation de Jésus – Jésus est outragé
- La mort de Jésus Matthieu 19-14 / Marc 10-14 / Luc 18-16
- Marie et Jean au pied de la croix
- La résurrection : Jésus enlève son linceul et va annoncer qu’Il est vivant
- L’ascension (Jésus, les disciples et Marie) (on voit la trace de ses pas)
Le sanctuaire :
Le chœur, réservé au déploiement de l’action liturgique, apparaît comme la proue d’un navire dont la nef serait la coque où embarquent ensemble ceux qui souhaitent atteindre la terre Promise en prenant le chemin de l’Évangile.
Pour y accéder 3 marches représentant la foi, l’espérance et la charité.
On peut observer :
Le maître autel ou autel privilégié en marbre
Il renferme le tabernacle identifié par l’agneau immolé et symbolisé par la lumière, présence de Jésus.
Il est incrusté de symboles : Apparition du Sacré Cœur de Jésus qui dit à Sainte Marguerite-Marie « qu’Il nous aime mais que nous sommes indifférents ».
A gauche : cœur de Jésus, à droite : cœur de Marie, la vigne, le blé, l’agneau, le pain et le vin : sacrifice de la messe.
Le Tabernacle : c’est un petit coffre où l’on conserve les hosties consacrées lors de la messe. Une lumière rouge témoigne de la présence de Jésus dans l’hostie consacrée. Lorsque l’on passe devant, on fait une génuflexion (on met le genoux droit par terre) en signe de respect pour Dieu qui est réellement présent.
L’autel
Du latin altare dérivé de altus, élevé, il comprend la plaque de consécration avec les cinq plaies de Jésus et une relique de St Laurent. Un peu surélevé, il est destiné à la célébration de l’Eucharistie, que Benoît XVI qualifiait de « trésor le plus précieux de l’Église ». L’autel est la table du repas partagé où, comme il l’a annoncé et signifié lors de son dernier repas avec ses disciples à la veille de la passion, le Christ s’offre en sacrifice et se donne en communion. C’est le lieu où se dévoilent le plus visiblement l’amour radical de Dieu et sa présence.
La chaire (à gauche)
Des statuettes y sont incrustées. Elles représentent :
- Saint Paul avec une épée (parole plus tranchante qu’un glaive),
- Saint Pierre avec les clés du royaume (1 er pape). Dans l’évangile de Mt 16, 19 Jésus dit à Simon-Pierre « Et moi je te dis que tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église. Je te donnerai les clés du
royaume des cieux et tout ce que tu lieras sur terre sera lié dans cieux » - Les quatre évangélistes : Matthieu, Marc, Luc et Jean.
La table de communion
Située en façade, elle est faite de marbre.
L’ambon
Du grec ambôn, « bosse » ou « petit sommet » ou table de la parole, il remplace la chaire d’où sont proclamées les lectures de l’Écriture sainte, et notamment l’Évangile. L’ambon rappelle aussi que le cheminement vers Dieu ne peut se faire qu’à la lueur de la Parole qui brûle comme une lampe dans la nuit.
On y trouve aussi :
Le siège enfin, sur lequel s’assoit le ministre ordonné qui préside la célébration liturgique, évoque, vide, la présence invisible du Christ.
La croix : c’est le signe des chrétiens. Elle nous rappelle que c’est par amour que Jésus a donné sa vie pour nous.
Un vitrail représentant Mgr SOUBIE, face au tabernacle
Au dessus du sanctuaire :
Surplombant le sanctuaire : les vitraux de la nef représentent la vie de saint Laurent le Saint patron de notre paroisse :
1. Le Pape Sixte II qui porte une tiare symbole de charge, confie à Saint Laurent, vêtue de rouge (couleur du martyr), la responsabilité de trésorier. Il est nommé diacre.
2. Le Pape Sixte II est arrêté et emmené par les soldats
3. Saint Laurent aide les pauvres ; Il tient un registre sur lequel il note ce qu’il donne
4. Saint Laurent (en blanc) est convoqué par l’empereur qui lui réclame les biens de l’église. St Laurent présente les pauvres comme les trésors de l’église
5. Arrestation de saint Laurent
6. St Laurent est torturé sur un gril
7. St Laurent meurt en disant « Dieu aime celui qui donne avec joie » (2Co). Un ange (en vert) vient chercher son âme
8. Exaltation de St Laurent. Saint Laurent au ciel avec les anges reçoit la couronne de gloire.
9. Entourant le chœur, une mosaïque reprenant une invocation à Saint Laurent : « Saint Laurent, glorieux martyr, protecteur de notre paroisse, priez pour nous »,
La statue de Saint Laurent (au centre du chœur) – Diacre et Martyr, vêtu d’une dalmatique : il tient la palme des martyrs et une bourse contenant des pièces d’or et parfois d’autres attributs comme le gril et l’évangéliaire.
Les vitraux de l’abside ou galerie autour du Chœur :
Ils évoquent les sacrements : le baptême, la confirmation, le pardon, l’Eucharistie, le sacrement des malades, les symboles de l’Eucharistie de part et d’autre de la porte de la sacristie, l’ordre et le mariage.
Deux autres vitraux représentent les béatitudes et les commandements.
Saint Isidore et St Benoît de part et d’autre.
L’autel de Saint Joseph :
Statue de Saint Joseph avec Jésus dans les bras et la fleur de lys, symbole de pureté
- En haut : Saint Joseph et Jésus
- A droite : Mort de Saint Joseph
- Au gauche : la Sainte Famille – Jésus avec Joseph charpentier
- Le Christ bon pasteur – Des donateurs d’influence bretonne
- Joseph, Père Rengoat Yves et des bretonnes
- En façade : Cœur enflammé d’amour
Le caveau de Monseigneur SOUBIE (à côté de l’autel de la Vierge)
Mgr SOUBIE, inhumé en 1954, nommé au grade de Prélat, titre accordé par le Saint Père suite à ses nombreuses œuvres dont la restauration de l’église en 1949, il a œuvré dans la paroisse de 1931 à 1952.
L’autel de Marie : Statue de Notre Dame du Sacré Cœur (Marie montrant le cœur de Jésus)
Des vitraux :
- En Haut : l’Assomption de Marie
- A droite : Marie et Jésus apparaissent à Saint François – Remise du scapulaire par Marie
- A gauche : Marie apparaît à Saint Dominique – Remise du chapelet
- Apparition de la vierge à Bernadette Soubirou à la grotte de Massabielle à Lourdes « je suis l’immaculée conception »
- Apparition de la Vierge à Catherine labouré en 1830 (médaille miraculeuse)
- En haut de l’autel : Inscription : refugium peccatorum (Refuge des pêcheurs)
- Mgr Soubie avec le carmaille violet nommé au grade de Prélat (titre accordé par le Saint Père)
- En façade, le monogramme de la Vierge AM
Les femmes des vitraux représentent des bienfaitrices : Mmes Vérin, Saint Aude, Vautor, Bellair et Paulette Beaudza.
Les nefs latérales
On peut observer :
- De nombreuses statues qui sont des représentations de saints et non des idoles (Ste Thérèse, Ste Rose de Lima, Saint Pierre, le Sacré Cœur de Jésus, ND des 7 douleurs (La Pieta), Sainte Cécile, Saint Christophe, ND de Montligeon, Saint Michel, Saint Eloi, Saint Isidore,
- Les 14 stèles du chemin de croix
- Des vitraux dont les parents de Marie : Anne et Joachim
Au fond de l’église :
- Deux tableaux du Père Arostéguy (œuvres classées) représentant la Passion et le Jugement dernier.
- Deux bénitiers de part et d’autres des portes latérales.
- Les fonds baptismaux avec un baptistère qui servaient à l’origine pour le baptême des bébés.
Derrière le chœur :
- Un confessionnal (en bois) de part et d’autre de la sacristie
- La sacristie
Elle permet la préparation des célébrations et le rangement des vêtements et objets liturgiques.
Elle abrite une statue de l’Abbé Jean Marie Vianney, le Saint curé d’Ars qui avait reçu en 1818 la mission de mettre l’amour dans la paroisse du village d’Ars (230 habitants). Il est le Saint patron des prêtres.
Zone de téléchargement
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