Recevoir l’onction des malades

Un sacrement, c’est quoi ?

« Comme être social, l´homme a besoin de signes et de symboles pour communiquer avec autrui, par le langage, par des gestes, par des actions. Il en est de même pour sa relation à Dieu. » (Catéchisme de l´Eglise catholique, n° 1146)

C’est pourquoi Dieu nous a envoyé son Fils Jésus qui a partagé notre humanité : Il a parlé et agi pendant sa vie terrestre. Ces faits et gestes nous ont été rapportés par les apôtres et l’Église a codifié les plus importants pour nous servir de signes encore aujourd’hui : ces signes sont les sacrements.

Ainsi les sacrements sont des signes visibles du don gratuit de Dieu (la grâce), qui permettent aux hommes de prendre conscience de la présence de Dieu au milieu d´eux

Chaque sacrement comporte trois dimensions :

  • un signe, ce que l´on voit ;
  • une parole, ce que l´on entend ;
  • un symbole, ce que le signe et la parole expriment.
Les 7 sacrements de l’Église catholique ...

Le concile Vatican II exprime l’action du Christ dans la célébration des sacrements : « Il est là présent par sa vertu dans les sacrements au point que lorsque quelqu’un baptise, c’est le Christ lui-même qui baptise » (Constitution Sacrosanctum, n° 7). 

En marquant les moments les plus décisifs de la vie humaine, les 7 sacrements manifestent que c’est toute notre existence, dans ses différentes étapes, qui est appelée à être vécue avec le Christ :

  • Les sacrements de l’initiation chrétienne :

Le baptême, la confirmation et l’eucharistie sont les 3 sacrements par lesquels on devient chrétien. Ces 3 sacrements forment un tout et fondent
l
´identité chrétienne. 

  • Les sacrements dits de guérison :

Réconciliation et onction des malades : ils apportent soutien et réconfort dans les épreuves.

  • Les sacrements de l’engagement :

Le mariage et le sacrement de l’ordre (diacre, prêtre et évêque) consacrent des cheminements de vie baptismale : ils expriment une vocation et répondent à un appel.

Les sacrements sont une force qui permet d’aimer et de « porter du fruit » dans tous nos lieux de vie. Ils communiquent la vie divine, réalisant notre vocation de fils du Père, frères en Jésus Christ, animés du souffle du même Esprit !

Un sacrement, c’est quoi ?

« Comme être social, l´homme a besoin de signes et de symboles pour communiquer avec autrui, par le langage, par des gestes, par des actions. Il en est de même pour sa relation à Dieu. » (Catéchisme de l´Eglise catholique, n° 1146)

C’est pourquoi Dieu nous a envoyé son Fils Jésus qui a partagé notre humanité : Il a parlé et agi pendant sa vie terrestre. Ces faits et gestes nous ont été rapportés par les apôtres et l’Église a codifié les plus importants pour nous servir de signes encore aujourd’hui : ces signes sont les sacrements.

Ainsi les sacrements sont des signes visibles du don gratuit de Dieu (la grâce), qui permettent aux hommes de prendre conscience de la présence de Dieu au milieu d´eux

Chaque sacrement comporte trois dimensions :

  • un signe, ce que l´on voit ;
  • une parole, ce que l´on entend ;
  • un symbole, ce que le signe et la parole expriment.
Les 7 sacrements de l’Église catholique ...

Le concile Vatican II exprime l’action du Christ dans la célébration des sacrements : « Il est là présent par sa vertu dans les sacrements au point que lorsque quelqu’un baptise, c’est le Christ lui-même qui baptise » (Constitution Sacrosanctum, n° 7). 

En marquant les moments les plus décisifs de la vie humaine, les 7 sacrements manifestent que c’est toute notre existence, dans ses différentes étapes, qui est appelée à être vécue avec le Christ :

  • Les sacrements de l’initiation chrétienne :

Le baptême, la confirmation et l’eucharistie sont les 3 sacrements par lesquels on devient chrétien. Ces 3 sacrements forment un tout et fondent l´identité chrétienne. 

  • Les sacrements dits de guérison :

Réconciliation et onction des malades : ils apportent soutien et réconfort dans les épreuves.

  • Les sacrements de l’engagement :

Le mariage et le sacrement de l’ordre (diacre, prêtre et évêque) consacrent des cheminements de vie baptismale : ils expriment une vocation et répondent à un appel.

Les sacrements sont une force qui permet d’aimer et de « porter du fruit » dans tous nos lieux de vie. Ils communiquent la vie divine, réalisant notre vocation de fils du Père, frères en Jésus Christ, animés du souffle du même Esprit !

Une force dans l’épreuve

Dieu se fait tout proche de nous, il porte avec nous nos souffrances et nos infirmités.

Qu’est-ce que l’onction des malades ? Qui est concerné ?

Saint Jacques nous le dit dans son épitre : « Si l’un de vous est dans la souffrance, qu’il prie ; si quelqu’un est dans la joie, qu’il chante le Seigneur. Si l’un de vous est malade, qu’il appelle ceux qui exercent dans l’Église la fonction d’Anciens : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon. » (Jc 5, 14-15).

L’onction des malades est un des 7 sacrements de l’Église Catholique. 

Appelée autrefois « l’extrême-onction », comprise comme sacrement des mourants et dont on repoussait l’échéance, l’onction des malades est depuis le concile Vatican II, comprise comme étant un sacrement de vie

Sacrement de la miséricorde de Dieu, l’onction des malades réconforte l’homme confronté à la maladie ou à la faiblesse du grand âge. 

C’est le sacrement de la compassion, de la présence du Seigneur à nos côtés dans ces moments d’épreuve.

Aussi ne faut-il surtout pas attendre le dernier moment pour demander à recevoir ce sacrement ! C’est le Christ lui-même qui vient visiter le malade et lui donner la force de son Esprit Saint, et le malade a droit à ce réconfort et cette Présence.

Comment y procède-t-on ? 

Seuls les prêtres peuvent donner le sacrement de l’Onction des malades.

La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite, sur le front et dans les mains du malade. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. 

L’onction est accompagnée de la prière liturgique du prêtre célébrant qui demande la grâce spéciale de ce sacrement :

« Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. »

Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades.

La grâce spéciale du Sacrement de l’Onction des malades a comme effets :

  • l’union du malade à la Passion du Christ, pour son bien et pour celui de toute l’Église ;
  • le réconfort, la paix et le courage pour supporter chrétiennement les souffrances de la maladie ou de la vieillesse ;
  • le pardon des péchés si le malade n’a pas pu l’obtenir par le sacrement de la Pénitence ;
  • le rétablissement de la santé, si cela convient au salut spirituel.

Catéchisme de l’Église catholique §1526 à 1532

Pour recevoir l’onction des malades

  • Soit à la demande : contacter le bureau paroissial, qui fixera une date de visite du prêtre.
  • Soit lors de la messe des malades en février de chaque année : s’inscrire via un ministre de communion à domicile ou directement au bureau paroissial (par téléphone ou sur place).