Comment se confesser ?
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Quand tu viens te confesser, ce qui est premier c’est la présence de Jésus. Il est là présent en la personne du prêtre, il t’attend et tu dois le reconnaître. C’est un acte de foi, un acte de confiance.
C’est un acte liturgique, il y a donc un ordonnancement.
Les 5 R du pardon
Regarder sa vie.
Avant de se présenter devant le prêtre, on doit prendre le temps de regarder sa vie sous le regard aimant de Dieu, on le fait en s’aidant d’un passage de la Parole pour nous rapprocher du Seigneur et nous aider à mieux discerner son appel.
On peut regarder sa vie en s’appuyant sur les 10 commandements (Dt 5,7-21) ou les béatitudes (Mt 5,1-12).
Reconnaitre :
Aveu des péchés reconnus à la lumière de l’amour infini de Dieu. L’aveu doit être sincère, « on s’accuse, on ne s’excuse pas », on est clair, sincère, on ne cherche pas à se justifier. On confesse une faute passée.
Regretter :
Avant d’inviter à formuler l’acte de contrition le prêtre, témoin de la miséricorde, relève, encourage, fortifie dans la foi celui qui reconnaît ses fautes avec contrition. Il peut éventuellement essayer d’aider le pénitent par telle ou telle parole de conseil et de consolation, et proposer unepénitence.
Recevoir l’Absolution :
L’absolution est le pardon que Dieu accorde à celui qui se repent de ses péchés.
Réconcilier, Réparer.
J’accomplis la pénitence. Il n’est pas toujours possible de réparer le mal commis, la pénitence sera : soit une prière, une méditation d’un passage de l’Evangile ou un signe concret de conversion : un geste de réconciliation, un service à rendre.
La pénitence est une manière de vérifier notre désir de vie nouvelle et de rendre grâce à Dieu en toute chose, il ne faudrait pas imaginer une pénitence à la mesure de la faute commise, le pardon n’est pas le fruit de nos efforts, il est gratuit, c’est un cadeau de Dieu, le Christ seul a réparé tous nos péchés.
Il est important d’aller m’agenouiller devant la mère de Dieu, quoique nous soyons pécheurs, la Sainte Vierge est pleine de tendresse et de compassion pour nous. La prière permet au pécheur de s’élever, de grandir et de faire grandir l’Eglise. Puisque de même que son péché faisait souffrir l’Eglise entière, de même sa prière va relever l’Eglise.
Le schéma « pratique » de confession est le suivant :
1. Le pénitent dit : « Bénissez-moi, mon père, parce que j’ai péché ». Le prêtre bénit alors le fidèle et l’invite à entrer dans la confiance pour cette confession.
Le pénitent peut dire depuis combien de temps il ne s’est pas confessé et présenter brièvement son état de vie.
2. Puis vient le temps de l’aveu des péchés reconnu à la lumière de l’amour infini de Dieu. Je reconnais avec simplicité mon péché, sans me justifier. On peut examiner les manquements…
- envers Dieu
- envers mon prochain
- envers moi-même
3. Le pénitent demande pardon : « De tous ces péchés, j’en demande pardon à Dieu, et à vous mon père pénitence et absolution ».
4. Ensuite le prêtre, témoin de la miséricorde, relève, encourage, fortifie dans la foi celui qui reconnaît ses fautes avec contrition.
Il peut éventuellement essayer d’aider le pénitent par telle ou telle parole de conseil et de consolation.
Il peut proposer une pénitence, qui sera le plus souvent une prière ou une méditation d’un passage de l’Évangile ou un signe concret de conversion.
5. Il invite à formuler un acte de contrition :
« Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé, parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable, et que le péché vous déplaît.
Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce de ne plus vous offenser et de faire pénitence »
6. Il prononce la formule d’absolution,
« Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde ! Par la mort et la Résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés ; par le ministère de l’Église, qu’il vous donne le pardon et la paix ! Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés. »
Pendant qu’il prononce ces paroles, le prêtre tient ses mains étendues vers le pénitent, et au moment de la dernière phrase, qui est la plus importante, il trace un signe de croix sur lui. Pour situer l’absolution dans la structure de la liturgie du sacrement de la Pénitence, le pénitent aussi fait le signe de croix et réponds « Amen ». ;
7. Le prêtre invite à repartir dans la paix. Le pénitent répond « merci Père »
8. Le pénitent repart dans un lieu réservé pour accomplir la pénitence.
Article à lire absolument :
Le sacrement de réconciliation
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