Du 19 au 26 mai, sera célébrée la 4ème édition de la semaine Laudato Si’

Chaque année, ce temps fort nous rappelle l’importance de l’appel du Pape François dans son encyclique Laudato Si’ sur la “sauvegarde de la “maison commune” publiée le 18 juin 2015, et plus récemment dans son exhortation apostolique Laudate Deum publiée le 04 octobre 2023.

Laudate Deum est un rappel de l’urgence du message de Laudato Si’ et du besoin de transformation à la fois personnelle et culturelle pour faire face aux crises écologiques et climatiques qui touchent tous les continents.

Le thème de la Semaine Laudato Si’ de cette année est inspiré par le symbole du Temps pour la Création 2024 [1], « les prémices de l’espérance ».

L’espérance est un instrument qui nous permet de dépasser la loi naturelle du déclin, de la décomposition, c’est le seul moyen pour nous rendre compte du don de la liberté dans sa plénitude.

Soyons des semences d’espérance dans nos vies et dans notre monde, enracinés dans la foi et l’amour.

 [1] Le Temps pour la Création est une célébration chrétienne organisée chaque année afin de prier et d’agir pour prendre soin de la Création, entre le 1er septembre, journée de prière pour la sauvegarde de la Création, et le 4 octobre, fête de saint François d’Assise.
En 2024, le thème est « Les prémices de l’espérance », inspiré par Romains 8,19-25. L’époque dans laquelle nous vivons montre que nous ne comprenons pas la Terre comme un don de notre Créateur, mais comme une ressource à utiliser. « La Création gémit » (Rom 8,22) à cause de notre égoïsme et de nos actions insoutenables qui la blessent. Cependant, l’espérance est présente dans l’attente, dans l’espoir d’un avenir meilleur (cf. Rom 8,20-21).
Espérer dans le contexte biblique ne signifie pas rester immobile et silencieux, mais gémir, pleurer et lutter activement pour une vie nouvelle au milieu des difficultés. La Création et tous les êtres humains sont appelés à louer le Créateur, à travailler pour un avenir dynamique dont les prémices de l’espérance peuvent jaillir.

« Il n’y a pas de changement durable sans changement culturel […] et il n’y a pas de changement culturel sans changement chez les personnes. » (Laudate Deum 70)