Ce refrain du psaume 94 a structuré l’homélie de Monseigneur Philippe GUIOUGOU, qui a présidé la sainte messe en notre église Saint Laurent du Lamentin ce dimanche 28 janvier 2024 à 8h00, en présence de notre Curé, le père Marcel CRÉPIN.
L’évêque du diocèse de Guadeloupe qui était en déplacement dans notre diocèse pour la célébration du Jubilé d’Or de la Communauté du Chemin Neuf présidée par Mgr David MACAIRE la veille, samedi 27 janvier au Morne-Rouge, nous a fait la joie de sa présence avant de repartir pour son diocèse en milieu de journée.
A la lumière des lectures de ce 4 ème dimanche du temps ordinaire, Monseigneur GIOUGOU nous a exhorté à ouvrir nos cœurs pour laisser le Seigneur prendre autorité sur nous.
Ouvrir nos cœurs, pas seulement nos oreilles, mais bien nos cœurs. La Parole doit s’enraciner au plus profond de notre cœur.
Elle nous permet de connaître le Dieu vivant. Cette Parole est vérité : elle révèle Celui qui réalise le projet de Dieu. Celui par qui le salut est offert aux hommes.
Mais il ne suffit pas de le connaître : Satan aussi sait qui il est. Le Seigneur attend de nous une fidèle adhésion à son Evangile
AUJOURD’HUI : c’est maintenant. Nous dire qu’à chaque instant de notre vie, nous devons écouter la Parole.
Ouvrir nos cœurs pour laisser le Seigneur prendre AUTORITÉ sur nous, « Il enseignait en homme qui a autorité » nous dit l’Évangile de Marc (Mc1, 22) en nous parlant de Jésus.
Mgr GUIOUGOU rappelle le sens étymologique du mot Autorité (du verbe latin augere qui signifie augmenter) : c’est la capacité de faire grandir. Le but de Jésus : non pas de nous écraser, de nous dominer mais de nous édifier, de nous aider à grandir dans la foi, à voir clair. Il éveille à un esprit de discernement.
VÉRITÉ et LUCIDITÉ : je suis en vérité avec le Seigneur, je me présente tel (telle) que je suis, parce que je sais qui il est : Dieu de paix, de joie et d’amour
Mgr GUIOUGOU a terminé en invitant l’Assemblée à la prière instante et quotidienne pour que le Seigneur envoie des ouvriers à sa moisson: prêtres et religieuses . Non pas ceux qui viendraient d’ailleurs mais des jeunes de nos familles quand bien même garçon ou fille serait fils ou fille unique.
La célébration s’est terminée par l’invitation de l’Évêque à partager un petit-déjeuner fraternel au presbytère.