Le peuple de Dieu a attendu plusieurs siècles pour que se réalise ce que Dieu lui avait promis : la venue d’un Sauveur pour le délivrer du péché et du malheur.
Cette attente s’est réalisée par la naissance de Jésus, Fils de Dieu, fait homme, il y a plus de 2000 ans. L’Église célèbre cette venue le jour de Noël, le 25 décembre.
Noël est précédé par le temps de l’Avent (du latin adventus, « venue, avènement »), qui nous prépare et nous met dans l’attente afin de mieux accueillir celui qui vient.
En 2025, l’Avent commence le dimanche 30 novembre. Le début de l’Avent marque l’entrée dans une nouvelle année liturgique : l’année A qui repose sur l’évangile selon saint Matthieu et qui s’étend jusqu’au samedi 28 novembre 2026.
L’Avent, une période d’attente joyeuse et de préparation intérieure ?
L’Église nous appelle pendant le temps de l’Avent à être vigilant et à veiller, car “vous ne savez ni le jour, ni l’heure” (Matthieu 25,1-13).
Il s’agit d’un temps de conversion et d’attente joyeuse, chacun étant appelé à changer sa façon de vivre, en l’axant davantage sur le Christ.
Dans son homélie du 28 novembre 2009, le pape Benoît XVI nous explique le sens de l’Avent de la façon suivante : “L’Avent chrétien est une occasion pour réveiller en nous le sens véritable de l’attente, en revenant au cœur de notre foi qui est le mystère du Christ, le Messie attendu pendant de longs siècles et né dans la pauvreté de Bethléem.”
Dieu nous donne son Fils Jésus qui vient au milieu des hommes. C’est l’Incarnation (Dieu prend chair). « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » Jn 3, 16.
Noël nous rappelle que Dieu vient à notre rencontre dans la simplicité même d’un petit enfant.
A lire aussi :
En « Avent vers Noël »
Noël hier, aujourd’hui et demain
Noël, c’était il y a un peu plus de deux mille ans, quand Jésus est né à Bethléem et a vécu sur la terre d’Israël.
Noël c’est aussi aujourd’hui avec l’avènement, la venue, du Christ à l’intime de chacun par l’écoute de la Parole de Dieu, la prière et les sacrements dont l’eucharistie et la réconciliation (confession).
Accueillir le Christ, vivre en intimité avec lui rend heureux et donne envie de partager ce bonheur. Le Christ a promis d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde (Mt 28,20).
Noël, c’est encore l’attente de la venue du Christ dans sa gloire ainsi qu’Il l’a annoncé (Mt 25, 31- Lc 21, 27). A Noël, comme à chaque messe, l’Église prie pour hâter son retour en lui disant “Viens, Seigneur” (1 Co 16, 22 – Ap 22, 17-20).
Noël célèbre cette triple référence au temps que l’on retrouve dans toute liturgie : Il est venu, Il vient, Il reviendra…
Avec toute l’Église, faisons de cette attente un temps d’espérance et de joie, un temps qui nous appelle à rester éveillé à l’écoute de la Parole de Dieu pour accueillir l’amour et la miséricorde de Celui qui vient, Jésus, qui nous invite à aimer comme lui.
L’Avent, un temps pour se tourner vers les autres
Loin d’être une attente passive, l’Avent incite à la vigilance et avive le désir du chrétien de hâter l’avènement glorieux du Christ dont la venue sur la terre constitue le germe et l’assurance. Une telle espérance ne dispense pas d’œuvrer dans le monde.
Bien au contraire, l’engagement dans l’histoire au service des hommes et de la création est d’ores et déjà préparation et signe du Royaume qui vient. L’Avent nous invite ainsi à la charité concrète par des gestes et des attentions aux autres, même discrets, véritables petites lumières dans la nuit.
L’Avent n’est donc pas qu’un simple compte à rebours vers Noël mais un véritable chemin spirituel qui nous appelle à cultiver les vertus théologales de FOI, CHARITÉ et ESPÉRANCE !
