Les Apôtres de Marie, Missionnaires du Coeur Sacré de Jésus et la Pastorale des Groupes Spirituels de Martinique vous convient à un évènement exceptionnel :
La pérégrination de la relique du coeur du SAINT CURÉ D’ARS
du 02 AVRIL au 02 MAI 2024
dans les paroisses et communautés de la Martinique
Mieux connaitre le saint Curé d’Ars
«Si nous comprenions bien ce qu’est un prêtre sur terre, nous mourrions : non pas de peur mais d’amour». La vie de saint Jean-Marie Vianney est toute renfermée dans cette phrase.
Connu comme «Curé d’Ars», Jean-Marie Vianney nait le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon. Ses parents sont des paysans et ils lui font prendre, dès son enfance, le chemin du travail des champs si bien qu’à l’âge de 17 ans il est encore analphabète. Grâce aux enseignements maternels, cependant, il connaît par cœur beaucoup de prières et mène une vie profondément religieuse.
«Je voudrais conquérir de nombreuses âmes»
Pendant ce temps souffle en France le vent de la Révolution : Jean-Marie fait sa première Confession à la maison et non pas à l’église, grâce à un prêtre «réfractaire» qui n’a pas juré le serment de fidélité aux révolutionnaires. Il en est de même pour sa première communion, reçue dans un grenier, au cours d’une Messe « clandestine».
A dix-sept ans, Jean-Marie ressent en lui l’appel au sacerdoce : «Si j’étais prêtre, je voudrais conquérir beaucoup d’âmes», dit-il. Mais la route n’est pas facile, en considération de ses faibles connaissances culturelles. C’est seulement grâce à l’aide de prêtres instruits, dont l’Abbé Balley, curé d’Ecully, qu’ il est ordonné prêtre le 13 août 1815, à l’âge de 29 ans.
Longues heures au confessionnal
Trois ans plus tard, en 1818, il est envoyé à Ars, petit village au sud-est de la France, habité par 230 personnes. Ici, il consacre toutes ses énergies au soin de ses fidèles : il fonde l’institut «Providence» pour accueillir les orphelins, il visite les malades et les familles plus pauvres, restaure l’église, organise des fêtes patronales. Quand l’argent manquait, ce qui arrivait souvent, il priait avec ferveur et obtenait des miracles : multiplication du vin et de nourriture. Il attribuait ces dons à sainte Philomène.
Mais c’est dans le Sacrement de la Confession que la mission du Curé d’Ars s’exprime le mieux : toujours disponible à l’écoute et au pardon, il passe jusqu’à 16 heures par jour au confessionnal.
Quotidiennement, une foule de pénitents de tous les coins de France se confessent à lui, jusqu’au point que Ars est renommé «le grand hôpital des âmes».
Son souci premier était de ramener ses paroissiens à la pratique et aux vertus, en leur prêchant l’amour du Christ et l’observance des commandements. Pour comprendre ses exhortations, il faut rappeler le contexte de son époque : d’une part, les idéologies anti-chrétiennes de la Révolution étaient déjà répandues à l’époque de son ministère, et de nombreux chrétiens s’étaient éloignés de la foi et des sacrements. D’autre part, la doctrine janséniste du XVIIe siècle était encore présente dans les mentalités. On présentait surtout la justice divine, qu’il fallait honorer pour sauver son âme, en insistant sur le risque de la damnation éternelle, et sur le petit nombre des élus. Les écrits du Curé sont marqués par cette perspective : il faut sauver les âmes du feu de l’enfer, en commençant par soi-même. La crainte du péché mortel peut expliquer la sévérité apparente du bon Curé, mais il était aussi un apôtre fervent de la miséricorde et du pardon de Dieu : « Accusez bien vos fautes sans rien cacher ; alors, le bon Dieu les jette par derrière ses épaules, c’est-à-dire, les anéantit, les oublie. Ils ne reparaîtront jamais plus. »
Vianney lui-même veille et fait des jeûnes pour contribuer à l’expiation des péchés des fidèles : «Je vous dirai qu’elle est ma recette , explique-t-il à un confrère, je donne aux pécheurs une petite pénitence et le reste je le fais à leur place».
De nombreux témoignages mentionnent la bonté et la douceur, la miséricorde de ce pasteur, qui, à la suite du Christ, donnait sa vie pour ceux qui venaient le voir. Ses austérités et l’exigence de ses demandes n’étaient motivées que par son zèle du salut des âmes.
Patron des curés
Totalement donné à Dieu et à ses paroissiens, il meurt le 4 août 1859, à l’âge de 73 ans. Sa dépouille repose à Ars , dans le sanctuaire qui lui est dédié et qui accueille chaque année 450.000 pèlerins.
Le 8 janvier 1905 le pape Pie X proclame la béatification de Jean-Marie Vianney qu’il déclare « patron de tous les curés de France ». Il est canonisé par Pie XI le 31 mai 1925 qui, cette fois, le déclare « patron de tous les curés de l’univers » en 1929.
En 1959, à l’occasion du centenaire de sa mort, saint Jean XXIII lui dédie une Encyclique, Sacerdotii Nostri Primordia, en le présentant comme modèle des prêtres ; en 2009-2010, à l’occasion du 150ème anniversaire de sa mort, Benoît XVI établit «Une Année sacerdotale», pour «contribuer à promouvoir l’engagement de tous les prêtres à un renouvellement intérieur, par un témoignage évangélique plus fort et plus incisif dans le monde d’aujourd’hui».
Le rayonnement d’Ars
Un couvent carmélite a été fondé à Ars, les religieuses y prient constamment pour la sainteté des prêtres. Ars est aujourd’hui un lieu de pèlerinage important, le pape Jean-Paul II s’y est rendu le 6 octobre 1986. On organise dans cette ville des retraites pour les prêtres et fidèles. La petite ville du saint curé est devenue le cœur priant de la communauté de laïcs du Chemin Neuf.
Les sermons, citations et prières du saint curé d’Ars
Le curé d’Ars touchait profondément les cœurs par ses paroles. Il est célèbre pour ses mémorables sermons dont on a gardé de nombreuses belles citations. Voici les thèmes principaux de ses homélies :
- La Vierge Marie
- La prière
- La confession et la miséricorde de Dieu
- Le sacrement de l’eucharistie et la communion
- Le sacerdoce du prêtre
Il existe de nombreuses prières au curé d’Ars. Saint Jean-Marie Vianney était déjà connu de son vivant pour obtenir beaucoup de Dieu. Il est aujourd’hui encore sollicité par de nombreux chrétiens pour obtenir l’aide du Seigneur. L’on peut prier la neuvaine au saint curé d’Ars, la prière par l’intercession du saint curé d’Ars et de sainte Philomène, l’acte d’amour du saint curé, la prière pour les prêtres, la prière pour les vocations. Il existe aussi la prière du chapelet, chaque mystère du rosaire, mystères joyeux, douloureux et glorieux sont médités à l’aide des paroles du curé d’Ars.
Prions pour
les prêtres avec le saint Curé d’Ars